Guillaume travaille à l’APS depuis 2016, il est éducateur technique au sein de l’auto-école associative. L’auto-école est intégrée au SAMI : service d’accompagnement à la mobilité inclusive que met en place l’association APS.
Nous lui avons demandé de nous parler de l’éco-conduite et de sa pratique d’éducateur technique dans ce domaine.
L’éco-conduite, un comportement éco-citoyen
Faire des choix de mobilité « autrement » participe pleinement à respecter l’environnement car les choix qui sont alors priorisés vont aller vers des modes alternatifs de déplacement : le train, le vélo, le bus…Pour les personnes qui utilisent tous les jours leurs véhicules pour se déplacer, l’éco-conduite a un rôle à jouer. Plus précisément, l’éco-conduite c’est adopter une conduite souple, qui consiste par exemple à modérer ses accélérations, et anticiper les ralentissements. L’éco-conduite ce sont des gestes, une façon d’adapter sa vitesse, mais aussi d’entretenir son véhicule, savoir utiliser la climatisation, etc…
Les 3 impacts de l’éco-conduite
Le premier est économique. « Le portefeuille, en général ça parle aux gens » dit Guillaume. Le saviez-vous ? Si les conducteurs adoptent une conduite différente telle que préconisée par l’éco-conduite, ils peuvent économiser jusqu’à 400 euros/an.
Le deuxième impact est écologique : prendre sa part pour ralentir le réchauffement climatique. « Lorsque j’évoque que l’éco-conduite c’est aussi penser à la planète qu’on va laisser aux générations futures, je sens que l’argument touche les personnes » poursuit Guillaume.
Le dernier impact est social (voire sociétal) : moins de pollution, moins de maladies (respiratoires), diminution des accidents, moins de recours aux assurances…
L’éco-conduite, une compétence à transmettre en parcours conduite
Depuis le 1er juillet 2014, l’éco-conduite fait partie intégrante de la 4ème compétence du livret de formation de l’apprentissage de la conduite. « J’apprends aux élèves, d’entrée de jeu, comment passer les vitesses au bon régime moteur, comment anticiper : freiner le moins possible pour accélérer le moins possible, comment déjouer les bouchons pour éviter les véhicules à l’arrêt, comment bien choisir les pneumatiques, comment utiliser la climatisation… insiste Guillaume.
Le saviez-vous ? Avec une différence de température de 8° entre l’intérieur de l’habitacle du véhicule et l’extérieur, on peut avoir une augmentation de consommation de carburant de 40 %.
Tous ces exemples concrets prennent sens au fur et à mesure que la personne apprend à conduire.
Guillaume propose un atelier sur l’éco-conduite. Il est efficace en fin de parcours, juste avant la présentation du permis de conduire. Il permet un récapitulatif des bons comportements enseignés durant le parcours et à la personne de faire apprécier sa qualité de conduite le jour du permis.
L’éco-conduite, essentielle pour chacun
Cet atelier est utile pour les jeunes conducteurs en apprentissage mais il est en réalité nécessaire à tous, car les (mauvaises) habitudes sont parfois en décalage avec les principes de l’éco-conduite. Dans les entreprises qui ont des salariés qui utilisent quotidiennement les véhicules de l’employeur, ces ateliers ont tout leur intérêt.
Pour tous renseignements, contactez Guillaume Lebrun éducateur technique
Contact : 04 22 59 04 75